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 Régions : D’ADRAR À BÉCHAR..Détour par les ksour…

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igli.fatiha
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igli.fatiha


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مُساهمةموضوع: Régions : D’ADRAR À BÉCHAR..Détour par les ksour…   Régions : D’ADRAR À BÉCHAR..Détour par les ksour… Emptyالثلاثاء 16 يونيو 2009, 19:46


Régions : D’ADRAR À BÉCHAR
Détour par les ksour…

Faire le trajet d’Adrar à Béchar vous conduit à parcourir 600 km à découvrir toute une région pleine de richesses et de paysages féeriques. Foum Lekhneg marque la limite des frontières des deux wilayas que traverse un oued appelé Oued Messaoud et qui pouvait couler jusqu’à Reggane.
Mais pour le projet de tenir là sa première bombe atomique en 1960, le lit de l'oued fut carrément stoppé. Des blocs de plusieurs tonnes ont été utilisés par les Français pour le dévier. Aujourd’hui, lorsque la crue se déchaîne, la route reliant ces deux villes (Adrar et Béchar) se retrouve coupée à la circulation. Certes, des travaux sont en cours pour la réalisation d’un pont, mais en attendant son inauguration, les usagers de la route demeurent tributaires du débordement de cet oued indomptable. Après avoir parcouru 250 km, vous atteignez Kerzaz, daïra qui relève de la zone territoriale de Béchar. Ce qui frappe le passager, c’est la masse d’élèves qui se regroupent des deux côtés de la chaussée et sans hésitation, ils la traversent régulièrement avec tous les risques encourus. Rien ne les protège du danger qui les guette à chaque instant, car au moindre faux pas, c’est le drame garanti. On laisse faire ! Une fois, au cœur du centre-ville, les séquelles des dernières pluies sont encore visibles. En effet, l’oued est sorti de son lit et une partie de la ville s’est retrouvée paralysée, coupée au sud par Foum Lekhneg et au nord par l’oued de Abadla. D’ailleurs, à une cinquantaine de kilomètres de Kerzaz, la commune de Ouled Khodeïr est toujours coupée du reste du monde et ses habitants continuent pour leurs déplacements éventuels de traverser ce cours d’eau à pied. Une situation qui perdure. De part et d’autre de l’artère principale qui scinde l’agglomération de Kerzaz en deux, des magasins vous offrent la possibilité de faire ses emplettes et une station d’essence, heureusement ! Les montagnes qui l’entourent permettent difficilement son extension. Avant de la quitter, vous êtes obligé de passer par un contrôle de sécurité, un contrôle permanent. Puis à une soixantaine de kilomètres plus loin, la daïra d’El-Ouata, qui possède quand même un collège et un lycée. La nouvelle petite ville coïncide avec l’ancien ksar dont les habitants conservateurs attachent une importance particulière à leurs traditions ancestrales et à leur culture. D’ailleurs beaucoup de maisons, bien qu’elles soient vétustes, à cause du matériau de construction ( toub ou pisé) utilisé conservent encore le cachet architectural typique à cette vaste région qui n’a pas fini de nous étonner. Nous reviendrons en détail sur ses valeurs intrinsèques. Le collège d’El-Ouata en préfabriqué accueille une multitude d’élèves avides de savoir qui sont parvenus à percer dans divers domaines. La nouvelle petite ville est beaucoup plus animée, par ses cafés, restaurants et magasins qui connaissent une affluence non négligeable grâce aux nombreux arrêts et escales des bus qui assurent la liaison Adrar-Béchar. Cependant, des efforts restent à faire pour la sortir de cette enclave. A 30 km d’ici, la daïra de Beni-Abbès est surtout connue pour la célébration de Mawlid ennabaoui. Un événement religieux qui attire de nombreux visiteurs et touristes venus assister à cette parade où les fusils font parler la poudre. Un spectacle envoûtant ! Béni-Abbès est connue pour la qualité de son eau, une eau vieille de 5000 ans et qui recèle de nombreuses particularités qui apportent un bienfait à l’organisme. Mais ceci contraste avec la ville elle-même. Un silence abyssal vous surprend à l’entrée de la ville et le vide vous enveloppe. Béni-Abbès n’a pas beaucoup changé par rapport aux année 1980. Certaines constructions et arcades en pisé menacent de s’écrouler. Heureusement pour ses habitants, la ville est construite sur les hauteurs en forme de scorpion et n’a pas eu à subir les caprices de l’oued qui a causé des dégâts énormes lors des dernières intempéries dans les villes de Béchar, Kerzaz, Abadla... La voirie aurait besoin d’une bonne réfection pour mettre fin aux cavasses et nids-de-poule, véritable cauchemar des automobilistes. Son histoire mérite d’être mieux relatée avec plus de détails, ce que nous ferons lors de nos prochaines éditions. Ici point de klaxons assourdissants, ni de paroles obscènes proférées sans retenue. Les traditions, les valeurs et le respect humain obligent les citadins à plus de rigueur. Une fois hors de Béni-Abbès, sur la Nationale 6, une plaque vous indique que vous pouvez utiliser ce raccourci afin de rejoindre le ksar d’Igli. A l’entrée, la route a subi des dommages des eaux très importants et vous êtes obligé de prendre la déviation. Igli est surtout connu pour son usine de lait en sachet, ses légumes et surtout pour le savoir-faire de ses habitants qui demeurent maîtres incontestables dans la construction. Ils accomplissent des travaux remarquables et sont très sollicités par le privé. D’Igli, la route se dessine en bon enrobé pour rejoindre Taghit, ville légendaire connue surtout pour son immense dune de sable où le ski se pratique faisant la joie des bambins et autres curieux. Notre visite coïncide avec la tenue du Festival du film international le Taghit d’or. Le chapiteau, une immense tente ( kheïma), est dressé et sert de lieu de projection. Beaucoup de touristes et de nationaux sont présents. Sa palmeraie offre une vue imprenable et panoramique qui vous coupe le souffle. Cette vue est tellement fascinante qu’elle vous fait douter de la réalité. On dit souvent «Voir Venise et mourir», mais ici nous devrions dire voir Taghit est revenir. Ses habitants sont simples et modestes et vivent en parfaite harmonie avec les visiteurs. Mais ce qui surprend le plus, c’est son entrée où se dresse une immense arcade, signe de bienvenue, mais comble de l’ironie, complètement fissurée, elle menace de s’effondrer et défigure entièrement la belle image de cette ville envoûtante. Pourtant, elle nécessite peu de moyens ; il faudrait simplement y penser... La liaison entre Taghit et Béchar est dangereuse à cause des nombreux virages qui sont parfois à l’origine de nombreux accidents. Enfin, on parvient à Béchar, ville hétéroclite, aux nombreuses facettes où sévit un brassage de populations. A l’entrée, vous avez droit à un spectacle désolant, un tas de sachets en plastique multicolores accrochés à des broussailles défigurent ce paysage vide. Et nous retrouvons l’indétronable poste de contrôle de sécurité qui opère non pas des contrôles systématiques mais «à l’à-peu-près» selon la tête peut-être du conducteur. Dans le même contexte, interrogé à propos de ces personnes qui cherchent à quitter le pays par n’importe moyen, parfois au péril de leur vie, un jeune s’exprime et explique que «chez nous, il y a beaucoup de harraga parce qu’il y a des hagara». Une fois à l’intérieur de la ville de Béchar des dos d’âne sont installés n’importe où et la circulation représente un vrai casse-tête pour les conducteurs. Une seule et unique voie pour se rendre au centre-ville. Un véritable tohu-bohu où les piétons irrespectueux faisant fi du code de la route, traversent quand et où ils veulent. C’est la loi du plus audacieux. Il faut avoir les nerfs solides et beaucoup de patience. Si des travaux on été entrepris pour l'embellissement de la ville (éclairage, périphériques), ils demeurent encore timorés et méritent un suivi régulier et permanent. C’est une ville qui promet et qui est vouée à un avenir radieux si on en prend soin. C’est là le récit d’un voyage duquel il faudrait retenir cet adage : «Les voyages forment la jeunesse.» Alors à vos agendas.
El Hachemi S.
le soir d'algerie
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