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 Histoire du méchant petit garçon -conte pour lire et écouter

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كاتب الموضوعرسالة
fahd
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fahd


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Histoire du méchant petit garçon -conte pour lire et écouter Empty
مُساهمةموضوع: Histoire du méchant petit garçon -conte pour lire et écouter   Histoire du méchant petit garçon -conte pour lire et écouter Emptyالسبت 25 أكتوبر 2008, 19:25


Histoire du méchant petit garçon -Mark Twain

Donneur de voix : René Depasse | Durée : 13min



|

suivez ce lien pour en telecharger l'enregistrement de l

voix



http://www.litteratureaudio.com/index.php/2008/09/30/twain-mark-histoire-du-mechant-petit-garcon/





Histoire du méchant petit garçon



Il y avait une fois un méchant petit garçon qui s’appelait

Jim. Cependant, si l’on veut bien le remarquer, les

méchants petits garçons s’appellent presque toujours James

dans les livres de l’école du dimanche. C’était bizarre,

mais on n’y peut rien. Celui-la s’appelait Jim.





Il n’avait pas non plus une mère malade, une pauvre mère

pieuse et poitrinaire, et qui eût souhaité mourir et se

reposer dans la tombe, sans le grand amour qu’elle portait

à son fils, et la crainte qu’elle avait que le monde fut

méchant et dur pour lui, quand elle aurait disparu. Tous

les méchants petits garçons dans les livres de l’école du

dimanche s’appellent James, et ont une mère malade qui leur

enseigne à répéter : Maintenant, je vais m’en aller… et

chantent pour les endormir d’une voix douce et plaintive,

et les baisent, et leur souhaitent bonne nuit, et

s’agenouillent au pied du lit pour pleurer. Il en était

autrement pour notre garçon. Il s’appelait Jim. Et rien de

semblable chez sa mère, ni phtisie, ni autre chose. Elle

était plutôt corpulente, et n’avait nulle piété. En outre

elle ne se tourmentait pas outre mesure au sujet de Jim.

Elle avait coutume de dire que s’il se cassait le cou, ce

ne serait pas une grande perte. Elle l’envoyait coucher

d’une claque, et ne l’embrassait jamais, pour lui souhaiter

bonne nuit. Au contraire, elle lui frottait les oreilles

quand il la quittait pour dormir.




Un jour ce méchant petit garçon vola la clef de l’office,

s’y glissa, mangea de la confiture, et remplit le vide du

pot avec du goudron, pour que sa mère ne soupçonnât rien.

Mais à ce moment même un terrible sentiment ne l’envahit

pas. Quelque chose ne lui sembla pas murmurer : « Ai-je

bien fait de désobéir à ma mère ? » « N’est-ce pas un péché

d’agir ainsi ? » « Ou vont les méchants petits garçons qui

mangent gloutonnement la confiture maternelle ? » Et

alors, il ne se mit pas à genoux, tout seul, et ne fit pas

la promesse de n’être plus jamais méchant ; il ne se

releva pas, le cœur léger et heureux, pour aller trouver sa

mère et tout lui raconter ; et demander son pardon, et

recevoir sa bénédiction, elle ayant des pleurs de joie et

de gratitude dans les yeux. Non. C’est ainsi que se

comportent les autres méchants petits garçons dans les

livres. Mais chose étrange, il en arriva autrement avec ce

Jim. Il mangea la confiture et dit que c’était « épatant »

dans son langage grossier et criminel. Et il versa le

goudron dans le pot, et dit que c’était aussi « épatant »

et se mit à rire, et observa que la vieille femme sauterait

et renâclerait, quand elle s’en apercevrait. Et quand elle

découvrit la chose, il affirma qu’il ignorait ce qu’il en

était ; elle le fouetta avec sévérité ; il se chargea de

l’accompagnement. Tout s’arrangeait autrement pour lui que

pour les méchants James dans les histoires.




Un autre jour, il grimpa sur le pommier du fermier Acorn,

pour voler des pommes. La branche ne cassa pas. Il ne

tomba pas et ne se cassa pas le bras, et ne fut pas mis en

pièces par le gros chien du fermier, pour languir de

longues semaines sur un lit de douleur, et se repentir, et

devenir bon. Oh ! non ! Il prit autant de pommes qu’il

voulut, et descendit sans encombre. Et d’ailleurs, il

était paré pour le chien, et le chassa avec une brique

lorsqu’il s’avança pour le mordre. C’était bizarre. Rien de

semblable jamais dans ces aimables petits livres à

couverture marbrée, où l’on voit des images qui

représentent des messieurs en queue-de-pie et chapeaux

hauts en forme de cloche, avec des pantalons trop courts,

et des dames ayant la taille sous les bras et sans

crinolines. Rien de pareil dans les livres de l’école du

dimanche.



Il déroba, une autre fois, le canif du maître d’école, et,

pour éviter d’être fouette, il le glissa dans la casquette

de Georges Wilson, le fils de la pauvre veuve Wilson, le

jeune garçon moral, le bon petit garçon du village, qui

toujours obéissait à sa mère et qui ne mentait jamais, et

qui était amoureux de ses leçons et infatué de l’ecole du

dimanche. Quand le canif tomba de la casquette, et que le

pauvre Georges baissa la tête et rougit comme surpris sur

le fait, et que le maître en colère l’accusa, et était

juste au moment de laisser tomber le fouet sur ses épaules

tremblantes, on ne vit pas apparaître soudain, l’attitude

noble, au milieu des écoliers, un improbable juge de paix

à perruque blanche, pour dire : « Épargnez ce généreux

enfant. Voici le coupable et le lâche. Je passais par

hasard sur la porte de l’école, et, sans être vu, j’ai tout

vu. » Et Jim ne fut pas harponné, et le vénérable juge ne

prononça pas un sermon devant toute l’école émue jusqu’aux

larmes et ne prit pas Georges par la main pour déclarer

qu’un tel enfant méritait qu’on lui rendit hommage, et ne

lui dit pas de venir habiter chez lui, balayer le bureau,

préparer le feu, faire les courses, fendre le bois, étudier

les lois, aider la femme du juge dans ses travaux

d’intérieur, avec la liberté de jouer tout le reste du

temps, et la joie de gagner dix sous par mois. Non. Les

choses se seraient passées ainsi dans les livres, mais ce

ne fut pas ainsi pour Jim. Aucun vieil intrigant de juge

ne tomba là pour tout déranger. Et l’écolier modèle

Georges fut battu, et Jim fut heureux de cela, car Jim

détestait les petits garçons moraux. Jim disait qu’il

fallait mettre à bas ces « poules mouillées. » Tel était

le grossier langage de ce méchant et mal élevé petit garçon.




La plus étrange chose arriva à Jim, le jour qu’il était

allé, un dimanche, faire une promenade en bateau. Il ne

fut pas du tout noyé. Une autre fois, il fut surpris par

l’orage, pendant qu’il pêchait, toujours un dimanche, et

ne fut pas foudroyé. Eh bien ! Vous pouvez consulter et

consulter d’un bout jusqu’à l’autre, et d’ici au prochain

Christmas, tous les livres de l’école du dimanche, sans

rencontrer chose pareille. Vous trouverez que les méchants

garçons qui vont en bateau le dimanche sont invariablement

noyés, et que tous les méchants garçons qui sont surpris

par un orage en train de pêcher un dimanche sont

infailliblement foudroyés. Les bateaux porteurs de méchants

garçons, le dimanche, chavirent toujours. Et l’orage

éclate toujours quand les méchants petits garçons vont à

la pêche ce jour-la. Comment Jim toujours échappa demeure

pour moi un mystère.




Il y avait dans la vie de Jim quelque chose de magique.

C’est sans doute la raison. Rien ne pouvait lui nuire. Il

donna même à un éléphant de la ménagerie un paquet de

tabac au lieu de pain, et l’éléphant, avec sa trompe, ne

lui cassa pas la tête. Il alla fouiller dans l’armoire

pour trouver la bouteille de pippermint, et ne but pas par

erreur du vitriol. Il déroba le fusil de son père et s’en

alla chasser le jour du sabbat ; le fusil n’éclata pas en

lui emportant trois ou quatre doigts. Il donna à sa petite

sœur un coup de poing sur la tempe, dans un accès de

colère, elle ne languit pas malade pendant tout un long

été, pour mourir enfin avec sur les lèvres de douces

paroles de pardon qui redoublèrent l’angoisse dans le cœur

brise du criminel — non. Elle n’eut rien. Il s’échappa

pour aller au bord de la mer, et ne revint pas se trouvant

triste et solitaire au monde, tous ceux qu’il aimait

endormis dans la paix du cimetière, et la maison de son

enfance avec la treille de vigne tombée en ruines et


démolie. Pas du tout. Il revint chez lui aussi ivre qu’un

tambour et fut conduit au poste à peine arrivé.





Et il grandit et se maria, et eut de nombreux enfants. Et

il fendit la tête à tous, une nuit, à coup de hache, et

s’enrichit par toutes sortes de fourberies et de

malhonnêtetés. Et à l’heure actuelle, c’est le plus

infernal damné chenapan de son village natal, il est

universellement respecté, et fait partie du parlement.
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